Concours de courts dans les villes africaines : résultats

6 courts-métrages seront réalisés à la fin de l’année en Algérie, Tunisie, au Burkina Faso, Mozambique et Bénin.

Les six projets sélectionnés parmi 30 candidatures issues de 7 pays africains constituent autant de regards sur les Passages dans les villes d’Afrique. Ils seront réalisés sous forme de
d’animation, de docu-fiction, de documentaire,  de fiction ou de « faux documentaire », avec des approches politique, symbolique, fantastique, comique, architecturale ou urbaine.

Les jeunes réalisateurs retenus seront accompagnés par des professionnels locaux et des experts de l’IVM dans l’écriture de leur scénario et l’organisation de la production de leur court-métrage. Les organismes partenaires mettront à disposition le matériel technique nécessaire.
Les six films, réalisés à la fin de l’année 2015, seront diffusés lors de l’exposition internationale et itinérante Passages à partir du printemps 2016 et à l’occasion de rencontres audiovisuelles.

6 auteurs, 6 regards sur les passages des villes d’Afrique

L’Arrêt

de Leïla Aoudj (Alger, Algérie)

Fiction : le  temps d’un trajet en voiture sur un boulevard de bord de mer,  un jeune couple  vit les prémisses d’un amour adulte, coupé dans son élan par un barrage de police. Le boulevard apparaît alors comme un espace de transition entre deux mondes, de la ville à la campagne, de l’enfermement à la liberté, de l’ici à l’ailleurs.

Alger entre de bas en haut

de Nesrine Dahmoun (Alger, Algérie)

Docufiction : le voyage d’Amina dans le métro puis dans le téléphérique algériens met en lumière la transformation du quotidien des usagers et leurs rapports à l’espace urbain par l’arrivée de nouveaux moyens de transports qui constituent aussi des espaces de transition du monde réel à l’univers imaginaire.

Entre deux rives

d’Evelyne Agli (Cotonou, Benin)

Documentaire : l’auteur rend visite à son ami Epiphane. Prêtre dans la paroisse, celui-ci se rend à Gbodjè en voiture, en barque ou à pied selon des saisons. Hameau isolé par une rivière, les habitants y ont construit un pont pour accéder à Cotonou en période de crue.

Coup de balai sur le pont

de Nabaloum Boureima (Burkina Faso)

Court-métrage d’animation : lors de l’insurrection populaire contre le régime de Blaise Compaoré du 31 octobre 2014, un pont est le théâtre d’une course-poursuite entre police et manifestants.

Casa Branca – The Bridge

d’Orlando Mabasso (Maputo, Mozambique)

« Mockumentary » (Faux documentaire) : conflits d’usages et appropriation du passage par des vendeurs de vêtements au-dessus et au-dessous d’un pont à Maputo.

Passicalme

de Selim Gribaa (Tunis, Tunisie)

Fiction : traversée inquiétante d’Asma et Mourad dans la rue des Forgerons dans la Médina de Tunis, empruntée pour rejoindre Bab Jedid (la Porte du Renouveau). Réflexion sur le passage comme espace architectural, le concept de frontière et le cinéma comme passage de l’imaginaire au réel.

Les partenaires locaux : Kaïna Cinéma (Algérie), Merveilles productions (Bénin),  16mm filmes (Mozambique),  IntageProduction (Tunisie) et Toi et moi Films (Burkina Faso).

Avec le soutien du Service Culturel de l’Ambassade de France en Algérie, ACADI et le Fonds Arabe pour la Culture et les Arts.

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